Nous vous avons laissés au pied d'un glacier au bout du monde, coupés de tout , au bout d'un chemin de terre, avec deux collègues, nous en repartons au petit matin poussés par l'envie de faire la toilette dans un habitacle réchauffé par le moteur et surtout par la crainte d'avoir à croiser les véhicules des excursions "glacier". Seulement deux frayeurs.  Réchauffés et propres, nous partons escalader une vieille voie construite au XIXe " à la main" ... Même calibre que la précédente mais avec mille huit cent mètres de dénivelé et de la visibilité, ça change tout...bon je n'ai pas de qualificatifs. Un plateau enneigé, des skieurs, des murs de neige plus haut que le toit...presque personne sauf des motards...et la descente sur Geiranger . C'est la troisième "route touristique" que nous empruntons, le label n'est pas usurpé. La remontée est de la même qualité sauf que les hordes de croisiéristes qui nous ont fait fuir la ville sont montés  par là aussi. Bon, nous faisons étape au bord de la mer avant d'emprunter demain la route des trolls vers Andalsnes .